C’est la 73e fois que Pau recevra le Tour de France, l’histoire commune ayant débuté en 1930. Le camp de base, avant ou après l’escalade des Pyrénées se prête à tous les profils comme en témoigne la liste des vainqueurs en ville, allant des grimpeurs René Vietto et Fausto Coppi aux baroudeurs comme Pierrick Fedrigo. Chez les sprinteurs, Sean Kelly, Erik Zabel ou Robbie McEwen ont précédé Arnaud Démare, qui y a signé en 2018 une victoire de prestige, sa deuxième sur la Grande Boucle.
En 2019, c’est dans la capitale du Béarn qu’a été fêté le centenaire de l’apparition du Maillot Jaune, magistralement honoré par Julian Alaphilippe qui remportait le contre-la-montre au programme en même temps qu’il soignait son avance au classement général. L’an dernier, le peloton quittait Pau pour Laruns, où Tadej Pogacar s’adjugeait sa première victoire d’étape sur la Grande Boucle : deux autres allaient suivre, assorties de la victoire finale !
Avec ces nombreuses arrivées en ville (et autant de départs sur le Boulevard des Pyrénées), le Tour ne pouvait que susciter des vocations et ils sont nombreux, les coureurs liés à Pau. Ainsi de Victor Fontan, vainqueur de deux étapes en 1928 et Maillot Jaune éphémère en 1929, au champion olympique du contre-la-montre par équipes 1956 Arnaud Geyre, et plus près de nous de Stéphane Augé, crédité de huit participations, de Mathieu Ladagnous, sept Tours au compteur, et du regretté directeur sportif de l’équipe Ineos, Nicolas Portal, qui a lui aussi disputé six Tours comme coureur.